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Vendre son entreprise : comment procéder ?

Vendre son entreprise : comment procéder ?

Comptez-vous vendre votre entreprise ? La vente d’une entreprise est un processus assez complexe qui nécessite certaines connaissances. Comment procéder à la vente de son entreprise ?

Comment vendre son entreprise rapidement ?

Procéder rapidement à la vente de son entreprise doit être une décision longuement analysée et étudiée. En effet, prévenir la vente et la transmission de votre compagnie permet d’être efficace une fois prêt.

Pour le vendre rapidement, vous devez :

murir votre décision (faire le bilan de vos motivations) ;
élaborer le diagnostic de la société pour identifier les forces et méthodes d’amélioration ;
définir la méthode de cession de l’entreprise ;
procéder à la mise en valeur des ressources (patrimoine, revenu, etc.).

Est-il possible de vendre son entreprise sans payer d'impôts ?

Une exonération complète de l’impôt est possible dans le cas où la plus-value débloquée après la cession de la société à vendre est en dessous :

de 250 000 euros pour les entreprises de vente de marchandise ou d’accessoires d’habitation ;
de 90 000 euros pour les autres entreprises ;
et que l’activité de l’entreprise ait été exercée 05 années au minimum.
Dans le cas contraire, un prix au-dessus de ces différents seuils, il s’applique dans ce cas de figure le système des plus-values professionnelles.

Quel est le moment idéal pour vendre son entreprise ?

Le moment idéal pour vendre sa société dépend en premier de votre décision personnelle. D’une manière générale, l’interrogation s’effectue en fin de profession, lorsqu’on a pour projet de prendre sa retraite et qu’il n’y a aucun éventuel repreneur légal.

Outre ce cas, il existe des moments convenables pour concrétiser le projet de vente de sa société.

Tout d’abord, au terme d’une durée allant de 03 à 05 ans après sa création, la période de développement de l’entreprise. Pendant cette période, la société effectue d’excellents chiffres d’affaires, dispose de méthode bien définie et une solide clientèle. La société est alors une excellente opportunité pour le repreneur qui le prendra à un bon prix et sera en mesure de plus la développer.

Ensuite, la période après maturité de l’entreprise, qui est incluse en huit et douze années d’activité, est également un moment propice pour concrétiser le projet de vendre son entreprise. C’est un moment avantageux pour le repreneur qui a l’opportunité de l’acquérir à un prix convenable.

Enfin, la vente peut s’effectuer durant la période avant la chute de l’entreprise. C’est le temps pendant lequel l’entreprise bien qu’en continuant d’avoir de favorables résultats, elle connaît une baisse de développement. À ce moment, les acheteurs peuvent encore s’y intéresser s’ils disposent d’une méthode pour relancer l’entreprise après cession.

Comment faire une estimation de sa valeur ?

La valeur d’une société résulte d’une démarche financière et économique fondée sur les actifs de l’entreprise. Pour le faire, il est important d’élaborer des diagnostics pour identifier les forces et faiblesses de votre structure, ce qui vous aidera à déceler une marge de valorisation.

Le diagnostic des finances

Cette évaluation consiste à faire le point des investissements et assurance, d’éventuelles assurances individuelles auxquelles vous aurez adhéré. Il en est de même pour les dettes que vous avez à l’encontre de votre clientèle.

Ce diagnostic permet d’évaluer les gains de l’entreprise et ainsi d’informer l’acquéreur sur l’état irréaliste ou réaliste de son rachat.

Le diagnostic des ressources

Il permet d’effectuer l’inventaire des ressources et accessoires professionnels qu’utilise l’entreprise pour exercer sa fonction (les bureaux, les matériaux, les machines, les outils…). Par le biais de ce dernier, on détermine les actifs qui seront inclus ou pas dans la cession et ainsi traités différemment.

Le diagnostic juridique

C’est le temps d’énoncer tous les rapports juridiques de la société, autrement dit, les contrats, de travail, de location, de garantie, d’approvisionnement, etc. Il faudra au besoin actualiser les contrats et aussi prêter attention à leurs reconductions, en particulier au renouvellement tacite de certains.

C’est également l’opportunité d’examiner les étiquettes, les marques de commerce ou encore les brevets que possède la compagnie.

L’évaluation de l’activité

Il est question d’étudier le marché d’évolution de l’entreprise et de s’informer sur les entreprises concurrentes et leur méthode de fonctionnement. Cette analyse est indispensable puisqu’elle permet de déterminer si l’entreprise à vendre est susceptible d’intéresser un repreneur, principalement un compétiteur.

Le diagnostic de l’organisation et du personnel

Dans ce diagnostic, il est question d’examiner l’efficacité de vos employés parce qu’ils jouent un rôle crucial dans la valorisation de votre société. Il est nécessaire de contrôler l’efficacité et la clarté de l’organigramme, mais également les répercussions de la transmission sur la structuration et sur le fonctionnement de la compagnie.

Le diagnostic QSE

Avec l’évaluation, Qualité, Sécurité, Environnement (QSE), contrôler si votre société respecte les règles liées à la sécurité, l’environnement, l’hygiène… Le respect des règles environnementales ajoute de la valeur à compagnie durant la transaction pouvant aboutir à la transmission.

En dehors de ces évaluations, vous pourrez aussi établir une évaluation économique (la croissance économique de votre entreprise), de la comptabilité (concorder le compte de résultat et le bilan), et social (faire le bilan sur la méthode de gestion des employés).

Comment dénicher un bon repreneur ?

Après avoir terminé la plupart des préparatifs de votre société, il vous faudra dénicher le repreneur idéal pour la transmission de celle-ci. De fait, le profil du repreneur adapté se dresse pendant la préparation des formalités de cession.

Pour dénicher le bon repreneur à qui vendre son entreprise, il faudra prendre en compte quelques éléments tels que :

  • le procédé de cession choisi : elle peut se faire soit par un don simple ou partagé, soit par session à un prix ou cession provisoire.
  • Les éléments prévisionnels : ces derniers sont capitaux pour persuader les prochains éventuels acheteurs que vous procédez à la cession d’une entreprise en bon fonctionnement.

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