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Déni de service : ne plus subir une attaque DDoS

Déni de service : ne plus subir une attaque DDoS

L’avancée du monde en termes de technologie a rendu internet accessible à tout le monde. Cette accessibilité a entraîné une évolution progressive du nombre d’attaques par déni de service distribué. Leurs causes sont multiples. Elles peuvent avoir des conséquences catastrophiques sur les structures attaquées. Les sociétés ne cessent donc de chercher des moyens de se protéger contre ces attaques. Mais l’attaque ddos c’est quoi ? Qu’est-ce qu’elle coûte à une entreprise ? Comment éviter ces attaques.

Qu'est-ce qu'un DDoS ?

DDoS est l’abréviation du terme anglais Distributed Denial of Service qui veut dire en français : déni de service distribué. L’attaque ddos est l’utilisation d’un réseau de machines afin d’inonder le système informatique d’une société en utilisant ses failles. Une fois inondé, le système devient inaccessible et toutes les actions sont bloquées. L’attaque peut durer quelques minutes, heures voire jours. Pendant ce temps, l’attaquant a la possibilité de réaliser tout ce qu’il veut sur le système sans laisser aucune trace.

À quoi sert un DDoS ?

Au départ, les attaques étaient réalisées par des hackers en compétition dans le seul but de paraître meilleures. Avec le temps, elles sont devenues un moyen de chantage et d’extorsion d’argent. En effet les attaquants paralysent le système d’une entreprise puis demandent à celle-ci de payer une somme d’argent avant de voir son système être libéré. Dans certains cas, les attaques visent des banques. Ils utilisent l’attaque comme diversion afin d’effectuer des transferts d’argent. Elle peut donc cacher un vol.

Quels sont les types d’attaques DDoS ?

Les attaques DDoS sont classées selon leur cible en trois catégories. En premier, il y a les attaques basées sur le volume encore appelées inondations. Elles consistent à inonder les serveurs et les empêcher de jouer leurs rôles. Ensuite, il y a les attaques de protocole au cours desquelles, des vagues de bots sont envoyés aux serveurs et pare-feu. Le troisième type est celui des attaques d’application. Dans ce type les cibles sont les applications Web. L’attaque va passer par l’identification des failles de ces applications puis leur utilisation. Plus rarement, il est possible de faire face à une attaque qui réunit les trois autres types. Ce type d’attaque est plus difficile à contrer.

Qui sont les plus visés par les attaques ?

Toute entreprise utilisant un système informatique connecté à internet pour son fonctionnement peut être visée. Néanmoins, celles qui sont le plus attaquées sont celles qui font de la vente en ligne, les institutions financières, le gouvernement, les ministères. L’attaque peut aller d’une simple extorsion d’argent à une vengeance ou une diversion. La diversion est faite pour cacher des activités frauduleuses. Personne n’est à l’abri.

Que faire en cas d’attaque DDoS ?

Tout commence par l’identification de l’attaque, car un système peut ne pas fonctionner sans que la cause ne soit une attaque DDoS. Une fois l’attaque confirmée, l’entreprise devra contacter son hébergeur afin que celui-ci identifie les sources de l’attaque et procède à un blocage de leur source. Ensuite, il devra procéder à une récupération du pare-feu et des serveurs qui ont été touchés. Si une rançon est demandée, il est recommandé de ne pas payer et de faire appel à un professionnel. À la fin de l’attaque, il faut réévaluer tout le système et faire le bilan des pertes s’il y en a.

Comment éviter les DDoS ?

La protection contre les DDoS passe par plusieurs méthodes. Certains hébergeurs proposent à leur niveau de filtrer toutes les activités suspectes avant même qu’elles n’arrivent au serveur. L’opérateur de transit également peut réaliser ce filtrage. Installer des systèmes à l’afflux de la moindre activité suspecte afin de prévenir une éventuelle attaque est une option. L’utilisation de pare-feu et de répartiteurs de charge permet d’éviter les attaques minimes. Ces derniers peuvent être hélas la cible de l’attaque. Le hacker utilise leurs failles pour entrer dans le système.

Comment se protéger de la paralysie du système liée à une attaque ?

Toute attaque DDoS vise à empêcher l’entreprise de fonctionner pendant un certain moment. Pour éviter cette paralysie de tout le système, plusieurs mesures de prévention existent. Le logiciel contre les DDoS nommés Cloudfare se charge de répartir les serveurs d’un même système dans différentes régions. Ceci permet de bloquer uniquement le serveur de la région d’où provient l’attaque et de laisser les autres fonctionner. Également il est possible de créer un site identique à celui de l’entreprise, mais sur un autre domaine. On parle de site miroir. Celui-ci pourra servir en cas de paralysie du premier site. L’entreprise peut aussi créer une version plus légère de son site à utiliser en cas de surcharge.

Les attaques DDoS sont passées au fil des années de simple démonstration de force à activité purement criminelle. À elles seules, elles sont capables de paralyser tout un système faisant ainsi perdre gros aux entreprises. De nombreuses méthodes ont vu le jour dans le but de contrer ces attaques ou d’éviter leurs conséquences même si elles arrivent. Toute entreprise peut être la cible d’une attaque. Il lui suffit de dépendre d’internet. Chacune a donc le devoir de se préparer à une éventuelle attaque.

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